mardi, septembre 29, 2009

Bientôt le départ pour le pays des sapins géants

J'ai fais le plein de sourires, d'amis, de sushi et de CF.
Je me pensais prête pour partir à l'aventure.
Mais au J-5, je réalise que c'est un peu contracdictoire mon affaire.
Une partie de moi n'attend que ça, partir droit devant vers l'inconnu
L'autre partie voudrait nul autre que se recroqueviller et rester dans le comfort du connu.
Ça doit sûrement venir du fait que j'ai eu aucune nouvelle de mon logement
et que je ne sais pas comment faire mes valises.
Je ne sais pas comment je vais faire pour arriver à temps à 8h30 lundi
ni comment je vais faire pour trouver mon chemin pour une réunion à 16h lundi.
C'est justement ce genre d'inconnu qui fait ressurgir mon éternelle angoisse.
Dans le fond, je réalise que malgré toutes ces années, je suis demeurée
la p'tite fille insécure masquée sous un voile de pseudo-confience.
Oh well.
Dimanche viendra rapidement et insécure ou pas, je prendrai mon avion, je parcourerai les 1500km me séparant d'Ottawa et je mettrai les pieds à Thunder Bay- et de là, je ferai ce que j'ai toujours été habile à faire: frayer mon chemin. Suite à venir dimanche ou lundi prochain.

Sinon, la chose qui m'excite le plus de ce voyage, c'est le fait que je verrai la neige assez tôt et surtout: les aurores boréales! Ma 1ère aurore boréale date du 29 octobre 2003. J'étais assise dehors quand soudain, le ciel a commencé à devenir verdâtre, puis rouge! Je me rappelle avoir été agréablement surprise quand j'ai réalisé que c'étais une aurore boréale- Halifax n'avait pas vu de tel phénomène en 30-40ans puisque Halifax est au sud par rapport au reste du pays. À Thunder Bay, apparament, le temps pour les voir est jusqu'à la mi-octobre. Yay!

Dernièrement, je suis devenue une addic du nouveau livre de la fondation des Freedom Writers: Teaching Hope. Ce n'est pas un receuil d'histoires d'élèves, mais ceux des 150 profs ayant fait partie du programme d'enseignement de la Fondation des Freedom Writers dirigé par Erin Gruwell. Ces histoires racontent les hauts et les bas de l'éducation d'élèves jugés ''à risque'', ''défavorisés'', ''délinquants''. C'est drôle mais je me demande pourquoi je n'ai pas voulu devenir prof d'educ phys. au lieu de physio. Je me demande aussi si j'aurais pu faire une différence comme ces profs le font. Prof ou pas, ce livre demeure agréable à lire, surtout ''addictif'' dans un temps où je dois étudier pour terminer mon dernier cours avant les stages. Disons que j'en ai assez marre d'étudier, mais que je dois me forcer car l'examen est demain!

A vendredi avec plus de nouvelles de mes préparatifs, et mes impressions sur le nouveau film de Micheal Moore! Capitalism: A love story!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire