mercredi, novembre 07, 2007

Les japonais et leur éternel amour pour PEI

Quel est le lien direct entre les Maritimes et le Japon?

-Ce n'est seulement la pèche (on leur fournit près de 30% du stock...)

C'est....leur amour inconditionnel pour les héoines de PEI, Prince Edward Island, qui est à 45mins de route de Moncton.

Si on visite Green Gables, à Cavendish (anciennement, Avonlea), il y a toujours plein de japonais là bas, même si Cavendish est dans une zone terriblement rurale entre la mer et les champs de patates. Green Gables est la maison qui a inspiré L.M Montgomery a écrire le fabuleux et fameux roman ''Anne of Green Gables'' ou Anne au Pignons verts. Dans les années 80, Akage no Ann, un animé, a même été produit et diffusé au Japon et ailleurs. Même si Anne Shirley n'a pas vraiment existé, Green Gables reste un lieu culte pour les milliers de touristes japonais qui débarquent tous les jours en gros autocars pour visiter la maison et l'étang. Je ne sais pas si c'est la beauté des lieux ou la fantaisie qui les atirent-en tout cas, l'industrie touristique ne se plaint pas!

Suivant les traces de Akage no Ann, un nouvel anime est sorti, mais cette fois-ci, basé sur une oeuvre plus récente de L.M. Montgomery: Emily of the New moon (Émilie de la Nouvelle Lune).
Kaze no shoujô Emily a été diffusé en 26 épisodes depuis avril 2007 sur NHK (l'équivalent de Radio-Canada au Japon) au grand plaisir des enfants et des adultes qui rafollent d'histoires historiques. Je suis curieuse de voir quelle sorte d'ambiance porte l'émission. Vous savez, la série d'Emily fût produite en une série télévisée en 1998, filmée sur l'île à Cavendish avec des enfants locaux. En regardant la série, la vraie ambiance maritime se sentait, et la présence de la vie post-victorienne était très présente, avec les Union Jack qui flottaient fièrement dans le jeune Canada (l'île est en fait le berceau du Canada). Les moeurs bien typiques de l'île étaient l'âme de la série (le comérage du vilage, l'éducation, la tradition et les préjugés contre les orphelins et les pauvres) mais je ne sais pas si ceci est bien reflété dans Kaze no shoujô Emily. Sincèrement, je ne vois pas comment un étranger pourrait persevoir ces subtilités uniques aux Maritimes et ainsi les transmettre dans une adaptation. J'ai peur que ce remake ne soit juste une perception très biaisée de la vie insulaire de l'avant-guerre, où de belles filles en robes/tablier de style Edwardien couraient dans des prés, le vent dans les cheveux...car après tout, chaque culture perçoit différament une autre!



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