mercredi, avril 16, 2008

Minuit, le soir...ou le matin je ne sais plus trop

Quel titre hein? Moi aussi je me dis la même chose...C'est peut-être que j'en suis venue à ne plus trop distinguer le jour et la nuit avec le temps que je passe à étudier dans cette foutue bibliothèque. J'y suis rentrée, il faisait soleil et j'en suis ressortie, le ciel était noir pis la lune brillait fort...

Du moins, je ment un peu car Aline a réussi à me sortir de mon mutisme ''bibliothècarien'' (le ¾ des étudiants ont la même affection, croyez-en mon expérience...). On va me dire ''mais t'étais pas fâchée après elle?'' Si...mais le soleil brillait fort et comme Albert Camus l'a démontré (dans L'Étranger), le soleil peut faire de drôle de choses, comme régler des méchants malentendus à la cons...Donc elle m'a tirée hors de la biblio comme si elle avait peur que je me tue à l'étude (qui est certainement possible...) et on a jasé, éffoirés comme 2 loques devant la biblio...on riait car on se disait qu'il devait en avoir qui nous enviaient...Et c'est comme ça qu'elle m'a dit quelque chose de banal mais que je n'oublierai jamais: ''T'sais, tu peux être fâchée contre moi, j'le comprendrai...tu peux même décider de me laisser tomber, j'l'assumerai...mais dans tous les cas, tu sera toujours une personne que je désignerai comme amie.'' Et là, d'un coup, tout le poids de la rancune ou de la frustration à son égard s'est discipée. En une phrase, elle m'a fait voir ce que l'aveuglement m'empêchait de voir- que l'amitié n'est pas épargnées des chicanes mais que c'est de ces chicanes que l'on réalise vraiment la valeur de l'amitié. J'étais mal depuis 1 semaine et demie à cause de ça. Je ne voulais pas quitter Moncton avec ça sur le coeur, je suis certaine qu'après 1 mois, je m'en serait voulue tellement, moi et ma rancune... Bref- deep down je ne voulais pas la perdre comme amie, sourtoit pas sous le prétexte d'un malentendu supposément culturel!

Donc avec le coeur qui sourit et la fatigue qui me lâche pas d'un cran, j'avance de l'avant, un jour à la fois jusqu'à mardi et puis ça sera une vie fast-forward jusqu'à Paris...où j'espère sincèrement pouvoir mener une vie ''somewhat'' douce pour refaire le plein...Déjà aujourd'hui, en voyant l'herbe vert-grisâtre des vestiges de l'hiver et l'apparence moche de l'environnement post-hiver-infernal, j'ai fermé les yeux et je me suis imaginée au plein milieu du parc Keukenhof (au Pays-Bas), le royaume du printemps avec ses 7 million de tulipes...(je ne blague PAS) et par hasard...hallucination olfactive ou non...j'ai cru sentir des fleurs...La preuve que parfois, les rêves sont parfois plus proches que l'on le croit!

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