samedi, avril 07, 2007

Spleen d'avril

Comme ma mère dit, ça doit être cyclique.
Ce l'est pour elle, apparament diagnostiqué
Moi ça fait 3 ans maintenant que ça me pogne.

Hier, après avoir parlé à Mike sur msn, ça m'a frappé
Pas parce que j'ai touché une corde sensible en parlant avec lui
et que j'ai parlé ouvertement des mes craintes sans gène et sans retenue...
Ça m'a juste rappellée ma facade érigée, et qu'en quittant Moncton, ça sera à nouveau la réalité
comme quoi j'veux pas trop y retourner.

La source de cette soi-disant déprime, je la connais
C'est les adieux que je dois faire au cours des dernières semaines d'univ
La pensée d'être coupée des gens qui ont été notre source de récomfort pendant 8 mois
La pensée de ne plus pouvoir partager d'heureux moments avec ceux que j'aime
La pensée d'être séparée de celui que mon coeur désire
Seulement si ces pensées pouvaient être plus légères au lieu d'être un poids énorme
Je le sais trop bien que c'est ça la vie, la vie dans sa laideur et sa cruautée
L'épreuve ultime, car les adieux, je connais ça trop bien.

Ne soyez pas surpris si je me renferme avant le dernier adieu, ou si je décide tout bonnement de vous tourner le dos et de vous envoyer la main d'une certaine distance. Sachez que pour moi, c'est un mécanisme viscéral de défence, car sans ça je serais dans vos bras entrain de pleurer et de vous persuader de rester (ce qui n'est pas souhaitable pour moi, vu que je ne pleure que très très rarement devant mes amis) Sachez que je hais les adieux et qu'il est normal que je sois ''collante'' avant et même après la séparation, c'est une réaction normale pour moi donc ne soyez pas embêtés, c'est juste ''moi''.

Sinon ne vous inquetez pas pour moi. Je suis une grande fille maintenant, ça fait longtemps que je me fais plus de fausses-joies, je sais que les amis et les chums, ça finis toujours par quitter, et que je doive continuer à vivre malgré ça...

Et comme le passage des Cowboys Fringants le dit si bien (Ces temps-ci) je le dédie à:
Sarah, Mike, Patrick, Sacha, Karelle, Aline, Ahmed, Tay et la gang des français, mes ami(e)s qui vont me manquer le plus.

''Sais-tu au moins, qu'tu m'as fait croire
Qu'il est toujours possible d'être heureuse
Et c'est ce qu'on appelle d'l'espoir
C'est toujours ça d'pris quand t'a pas mieux

T'étais sûrement pas rien qu'un ''Kick'' (une idylle)
Mais là c'est pas mal trop compliqué
Si dans la vie faut prendre des risques
Faut aussi savoir s'en aller

Ça fais qu'ej vais m'fermer la ''yeule'' ( bouche)
pis continuer mon ch'min toute seule
Avec ton t'it coeur dans mes ''shoeclaques'' (souliers)
pis ton sourire dans mon ''Packsac'' (sac à dos)

Mais T'sais qu'tu peux m'rappeller pareil
T'est comme mon p'tit rayon d'soleil
Dans ce monde complètement ''Fucké'' ( fou, disjoncté)
Où j'aurais eu p'tètre besoin d'toué...>>

Sur ce, @ demain avec des photos de lapin enneigés et d'une Angie hungover et bien bourrée de chocolat!!!

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