lundi, septembre 25, 2006

Post d'automne

Ce soir, en rentrant d'mon shift au Ceps, ça m'a frappé durement.

L'air sentait bon. Pas comme la terre humide du printemps ni comme la fraîcheur de la pluie de fin d'été...

Pas comme l'air tranchant et vif de l'hiver ni comme l'air doux et sucré de l'été

Ça sentait les feuilles tombées humides, l'herbe défraichie avec une tinte de fraicheur humide. Ça sentait l'automne. Et c'était spécial car c'était à cet instant ou ma chanson adorée Les étoiles filantes s'est mise à jouer sur l'ipod bien enfouis dans la poche de mon tricot rouge. Je marchais seule le long des allées sombres et vides de l'Université, frôlant les nombreux arbres qui commencent à arborer leur splendeur annuelle. De petites teintes oranges, jaunes et rouges commencent à envahir les feuilles, et mêmes quelques arbres se sont déjà dépourvues de leurs feuilles. C'est en regardant ces teintes que je me suis mise à penser au évènements qui s'étaient amenées avec l'automne, des évènements un peu troublants mais au dénouement un peu heureux dans le fond. L'automne s'est envenu avec l'amitié et l'amour aussi je crois bien. Mes ami et amies sont là, même si elles sont loin. Et l'amour, ben, j'en ai pas trop parlé à personne (sauf à une qui se reconnaîtra ici) mais bon, malgré ce que j'ai pu dire en début septembre, je réalise maintenant que je me suis gourée et que l'amour n'est pas quelque chose que je peux me refuser ni empêcher. J'avais renié dans l'espoir de ne pas m'embarquer dans quelque chose que j'aurais regretté, par manque de temps. J'avais peur du passé, peur de me retrouver dans une même situation qu'avant, peur de me faire exploiter enfin, peur d'être malheureuse comme je l'avais été. Mais tsé...on peut toujours essayer, et on sait jamais comment c't'histoire là va finir...du moins, le début me laisse deviner que du bien va en resortir, c'est l'impression qu'il m'a donné en tout cas.

Mais reste qu'une ombre d'incertitude plane comme la buée qui sortait de ma bouche en cette fraîche soirée. L'éternel doute qui se pointe dans la possibilité d'une éventuelle mauvaise décision pour moi, du moins, en ce qui concerne ça. Choisir n'a jamais été mon fort mais je suis certaine que le temps décidera, j'men inquiète pas.

Donc en marchant, je repensais au moment ou j'étais avec cette personne, et les cowboys chantaient C'est qu'avec toi je suis bien et j'ai pu'l goût d'men faire parce que t'sai voir trop loin s'pas mieux qu'd garder en arrière. Malgré les vieilles amertûmes et les amours qui passent, les chums qu,on perd dans brume et les idéaux qui se cassent la vie s'accroche et renaît, comme les printemps reviennent dans une bouffée d'air frais et qui apaisent les coeurs en peines

et à ce point, j'ai chanté tout haut, sans retenue

Ça fait qu'à si à soir t'a envie de rester, avec moi la nuit est douce on peut marcher et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps j'aimerais ça qu'tu sois pour le moment, mon étoile filante...

À ce moment, j'ai regardé le ciel
Une étoile filante a filé sous mes yeux
Une larme coulait sur ma joue

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