dimanche, décembre 11, 2005

Notre société est le cancer de la terre: Part 2

Bon, j'veux en finir avec mon discours car j'aime bien finir ce que j'ai déjà commencé.
De plus, j'ai eu quelques jours pour mieux réfléchir à ce que j'allais écrire so ça devrait faire plus de sens car voyez-vous, parfois ça sonne bien et logique dans ma tête et à l'oral mais une fois écrit..c'est laid. Mes profs au secondaire m'ont toujours dit que j'était bien poche à expliciter ma pensée sur papier, et je crois qu'ils ont toujours raison mais shui plus au secondaire so fuck that.

La perspective individuelle...hum...c'est très large et autant unique que chaque âme qui rôde sur la terre. Chacun à sa perspective différente sur le monde qui nous entoure, une mosaique sans fin, chaque facette à son histoire, son vécu, sa raison de vivre...

...Sa raison de vivre dans une société autant fuckée (point final, j'élabore pas plus sur ça pour le moment, j'y pense encore)

Le point que je veux élaborer dessus ce soir est toute cette polémique autour de ce qu'on appelle ''le mal de vivre'', un sujet très tabou mais qui s'inflitre de plus en plus dans les médias via l'art, les journaux underground et surtout: la musique. Le ''mal de vivre'' évoque chez plusieurs l'image du dépressif, du suicidaire et j'en passe beaucoup. Il y a un stigma autour de ce mot, une honte, une disgrâce sociale mais ce qui est le plus important à retenir, c'est qu'il est présent, même très présent. Sans se dévoiler publiquement, ce sont nos amis, proches, les gens à qui on s'en attend le moins. Les causes sont uniques à chacunes et l'intensité du mal, très variable. À ce point, je parle par expérience personnelle, je ne suis pas psychologue autant que vous l'êtes! C'est difficile de généraliser car c'est surtout unique à chacun mais je vais discuter plutot du handicap social.

Pour ces gens qui ont rarement, parfois ou souvant ce mal de vivre,c'est quand même une dûre épreuve. Nombreux sont ceux qui gardent le silence pour ne pas ennuyer les autres, ou pour ne pas s'attirer la pitié des autres. Pour d'autre, c'est la crainte du rejet, de se faire traiter de malade mental, de fou, devenir un reject et le mouton noir de la société. Le stigma crée la peur chez ceux qui souffrent en silence, et malheureusement ça vire en cycle vicieux. Mais, le mal de vivre n'est pas une maladie en soi, à moins qu'elle ne découle de psychopathologies comme la dépression et les troubles affectifs et personnels, qui sont NORMAUX car il s'agit parfois de troubles d'origine organique. Mais le stigma fait en sorte que ces gens-là ne se trouvent pas ''normaux'' car les gens normaux sont ceux qui sont heureux et qui réussisent dans le système et la société. Dans le fond, y'a pas de norme. Qu'est-ce la norme? À ce que je sache, elle a été définie par un groupe de gens riches au pouvoir qui établissent eux-même leurs normes à leur guise...

Donc tout ce qui n'est pas normal aux yeux de la société reste caché et refoulé. Tout reste beau de l'extérieur même si on pourrit de l'intérieur. Certains contemporains diraient que oui, c'était comme ça pendant les années 20 et 30, la loi du silence, mais à mon avis, elle existe encore cette loi du silence

La preuve?

Même pas 20% des cas d'abus (physique,psychologique et sexuel), de dépression, de troubles affectifs et émotionnels sont rapportés aux services d'aide. Le pourquoi? Mon avis je viens de l'expliquer. Pourtant, on entend souvant ces mots ''Vous avez besoin d'aide? Appellez ce numéros''- ''Consultez en cas de besoin''. Je trouve ceci très contradictoire. Ces gens qui ont mal, peut-être que leur plus grand souhait est de s'ouvrir sans danger, sans croire que ça va déranger les autres ou leurs apporter des étiquettes. S'ouvrir est une chose très difficile pour certains car la peur et la honte restent des éléments présents, et pour ceux-là, rester dans le silence, refouler et porter éternellement un masque leurs semble la meilleure solution possible pour le moment.Les raisons sont nombreuse mais la mienne, et j'ai désormais plus peur de le dire,c'est surtout parce que j'ai déjà été trahie et déçue par un système dans lequel j'avais mis tout mon espoir quand il me restait presque plus rien...mais ça c'est du passé. Il reste que je fais partie de ce stigma social. Je fait partie de ceux qui n'espèrent plus grand chose du système social et qui l'envoient chier.Tout ce qu'il me reste, c'est cette impression de ''chacun pour soi'', que ça repose dans le plus profond de nous la décision finale de si on veut en finir ou pas avec ce mal. Je ne nie pas l'existence des solutions. Je crois même qu'il y a autant de solutions qu'il y a de gens sur la terre. La mienne est simple: Quelqu'un m'a un jour fait croire à l'existance du bonheur, <<qu'il est toujours possible d'être heureux, pis ça c'est c'qu'on appelle d'l'espoir, c'toujours ça d'pris quand t'a pas mieux>> (Douces paroles des Cowboys Fringants, Ces temps-ci)

L'espoir faire vivre, n'oubliez pas.

Take care, j'vous aime XOX

ps: Le film ''Aurore l'enfant martyre'' (Québec, 2005) est un très bon film qui explique très bien le stigma et leurs moeurs des années 20 sur l'abus et le mal de vivre, un MUST SEE!


1 commentaire:

Anonyme a dit...

BORING!!!!!!!!!!! Pis shu bored...

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